L’Histoire du Lycée

L'HISTOIRE DE L'ÉTABLISSEMENT

Dès 1624, trois pères barnabites s’installent à Lescar dans le collège fondé deux ans auparavant par l’évêque Jean de Salettes, avec pour mission d’éduquer la jeunesse. Mais face au succès rencontré par le collège, le bâtiment primitif s’avére vite trop étroit. Un nouveau bâtiment sera ainsi bâtit progressivement entre 1755 et 1779 afin d’accueillir une centaine d’élèves. Il s’agit toujours du bâtiment central du lycée Jacques-Monod. Une importante bibliothèque verra également le jour, et dont une partie constitue désormais l’un des fleurons de l’actuelle bibliothèque de Pau. Après la révolution, l’enseignement religieux fut interdit et le collège dut fermer en 1793. S’en suivirent plusieurs années pendant lesquelles le bâtiment occupa diverses fonctions. Maison de détention, hôpital de guerre pendant la guerre contre l’Espagne ou encore filature de coton.

À partir de 1845, la destination initiale du bâtiment fut retrouvée avec l’installation de l’école normale d’instituteurs du département des Basses-Pyrénées (désormais Pyrénées Atlantiques). En 1978, l’édifice deviendra l’annexe du lycée Saint-Cricq de Pau. Finalement, le lycée autonome Jacques-Monod ouvrira ses portes en 1992 après des travaux d’agrandissement. Les locaux actuels occupent désormais 10 500 m² et permettent l’accueil de plus de 800 élèves, dont des internes.

L'ÉVOLUTION DU LYCÉE

Des travaux ont été entrepris pour permettre la création d’une nouveau bâtiment de 2 500 m² dans le parc du lycée. Ce dernier est opérationnel depuis la rentrée 2013 et accueille la cuisine, la cantine, le CDI, les bureaux de la vie scolaire et de l’accueil, le foyer des lycéens et une salle polyvalente pour organiser des examens, des conférences ou des animations pour les internes. Les espaces ainsi libérés dans le bâtiment existant vont permettre de réaménager plusieurs salles de cours, des locaux supplémentaires pour les agents et une nouvelle salle des professeurs. Finalement, le coût de cette restructuration importante est de 10,5 millions d’euros, financé en intégralité par la région Aquitaine.